Ventes en ligne de musique

Le marché des droits en 2006: Rapport de la SACEM

La SACEM vient de mettre en ligne sont rapport pour l'année 2006 (disponible ici).
L'extrait suivant traduit bien l'évolution du marché des droits :"Côté bilan d’activité, pour la première fois depuis 1992, l’exercice 2006 s’est conclu sur une stagnation des perceptions (-0,2%),résultat essentiellement dû à la chute de 10,2% des droits perçus au titre du secteur phonographique. Les droits provenant de la diffusion publique ont eux progressé de 5,9%, lespectacle vivant continuant de faire preuve d’une excellente santé"
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Les droits pour la copie privée diminue également à 49,7 millions €. Il s'agit donc de la première fois depuis 1992 que les droits collectés diminuent (très faiblement cependant -0,2%). La colelcte sur les CD et DVD diminuent de 9,9% mais dans le même temps, les droits collectés sur le spectacle vivant progressent fortement (+7,4%) avec une très forte progression sur les tournées (+29,1%).
Globalement on est donc encore très loin de la notion de crise de la musique telle que l'industrie du disque s'évertue à faire passer dans les médias. Après une progression continuelle des droits collectés, 2006 marque un tournant dans la structure des droits collectés traduisant l'évolution de l'industrie musicale. Les concerts constituent désormais une alternative importante pour les maisons de disques à tel point que certaines rachètent des tourneurs.
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Amazon MP3 arrive aux USA, Virgin Digital s'arrête !

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Amazon a ouvert son magasin en ligne de musique. Les téléchargements se font au format mp3 et sont donc utilisables sur n'importe quel baladeur numérique. ils sont encodés en 256 kb et les tarifs sont assez agressifs pour un catalogue annoncé de 2 millions de morceaux. Cette offre pour l'instant accessible uniquement aux USA risque de faire une sérieuse concurrence à l'iTunes Music Store qui ne vend des morceaux accessibles uniquement sur iPod. Cela est parfait pour le consommateur qui accède enfin à une offre sans DRM à des prix corrects. On attend la réaction d'Apple à l'arrivée de ce concurrent sérieux.
Dans le même temps on apprend la fin de Virgin Digital qui jette l'éponge après plusieurs années à essayer de se frayer une existence dans le monde de la musique digitale. Cette coïncidence pour troublante qu'elle soit, illustre toutefois une loi des marchés supportés par des réseaux numériques: sans marque forte, il est très difficile d'exister de façon pérenne.
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Test de Starzik.com : une plate-forme multi-format française

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Dans l'ère nouvelle de la musique numérique sans DRM, les offres sont encore peu développées même si il y a désormais plusieurs plate-formes offrant des morceaux sans DRM. Parmi celles-ci, Starzik.com, une société française ayant démarré il y a deux ans, propose un catalogue, certes limité (mais pas dénué d'intérêt) d'environ 600 000 titres, composé essentiellement de morceaux provenant de labels indépendants fournis par l'agrégateur The Orchard.
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Les morceaux sont proposés sans DRM et dans différents formats (mp3, AAC, WMA, Ogg, FLAC).
Le client choisit son format au moment du téléchargement. Les prix sont de 0,99 euro par titre, moins chers donc que les morceaux iTunes Plus (1,29 euros).
On a donc testé cette plate-forme en téléchargeant le dernier album des White Stripes.
Voici le résultat de notre expérience:
- On s'inscrit assez rapidement, on trouve rapidement des albums et des morceaux sur un site au design parfois un peu confus;
- il est impossible de télécharger un album en entier d'une seule traite; il faut procéder morceaux par morceaux ce qui est très fastidieux;
- le paiement s'effectue par carte bancaire (d'autres moyens existent); on notera que la barre du navigateur n'affiche pas "https" et pas de cadenas (en fait tout ceci est dans un frame qui fait que cela ne s'affiche pas, cela ne rassurera pas certains clients);
- le téléchargement est assez rapide;
- l'encodage des morceaux est moyen (151 kb/s), on aurait préféré du 192 kb/s en AAC (il y a du FLAC pour ceux qui veulent);
- le rapatriement dans iTunes est un pur cauchemar car les méta-données sont très mal renseignées (même champ artiste/titre; pas de nom de l'album, pas de n° de morceaux) mais cela fonctionne assez bien musicalement parlant après beaucoup d'efforts.

Conclusion: Starzik est un bel effort pour développer la musique en ligne sans DRM en faisant confiance au client. Il n'en demeure pas moins que certaines faiblesses subsitent: interface web peu agréable, pas de téléchargement entier d'album, intégration avec iTunes très limitée. Sur un tel site on mesure encore davantage l'extraordinaire simplicité d'iTunes qui n'a pas d'équivalent à ce jour. Les prix et les formats ne font pas tout, l'expérience utilisateur compte beaucoup. iTunes a encore de beaux jours devant lui.
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LaLa.com déjà fermé ?

Le service Lala dont nous parlions il y a peu semble déjà en fin de vie ! Peu convaincu par les tests effectués, cela ne surprend guère tant le modèle économique semblait fragile et coûteux en bande passante (du streaming worldwide !) Fermeture temporaire? Nul ne sait. iTunes n'a pas encore trouvé son rival !
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Où en est Napster ?

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Au 31 mars 2007, Napster termine son année fiscale avec un chiffre d'affaires de 111,1 millions de $ en hausse de 17% par rapport à l'année 2006. Les pertes continuent de s'accumuler puisque l'entreprise a encore enregistré une perte de 36,8 millions de $ sur l'année fiscale. On rappelle que le modèle économique de Napster est celui d'un abonnement (ou location de la musique). Ce modèle, malgré les annonces concernant le nombre d'abonnés (830 000 en croissance de 37% par rapport à 2006), peine à s'imposer auprès des consommateurs. A tel point que les dernières annonces de Napster montrent bien une inflexion dans sa stratégie en devenant opérateur marque blanche pour des opérateurs téléphoniques (NTT Docomo, Swisscom), des constructeurs (Motorala). Bref, le modèle réel de Napster s'oriente vers le B2B offrant un catalogue de titres et des services à des clients cherchant à développer une offre de musique sur les mobiles, seule alternative envisagée par de nombreux acteurs pour contourner l'indétronable iTunes Music Store. Cette réorientation stratégique suffira-t-elle à garantir un avenir à cette entreprise qui n'a toujours pas gagné d'argent depuis son rachat par Roxio.
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iTunes Music Store n°3 aux USA

Selon l'entreprise d'étude de marché NPD, iTunes Music Store serait n°3 du marché de la musique avec 10% de part de marché derrière Wal-Mart (15,8%) et Best Buy (13,8%), mais devant Amazon (6,7%). La suprématie d'Apple s'accentue encore alors même que les plates-formes de vente en ligne se multiplient. Les deux premières enseignes vendent majoritairement des CD même si elles sont présentes en ligne. Amazon devrait lancer la vente en ligne dématérialisée sous peu et sans mesure de protection (DRM)
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Connect débranché ! Sony ferme sa plate-forme de vente en ligne de musique

Image 2Sony vient d'annoncer la fermeture de son service de musique en ligne Connect. Cette plate-forme de vente de musique digitale n'a jamais réellement décolée. Ne fonctionnant au départ qu'avec les lecteurs de Sony supportant le format ATRAC3, offrant une catalogue limité, Connect n'a jamais constitué une réelle menace pour iTunes. Cet échec démontre bien que les majors n'ont pas su développer le bon modèle de distribution en ligne, restant enfermé dans des représentations dépassées (format propriétaire, restriction d'usage). Connect sera réonrienté pour vendre des contenus pour la Playstation et les ebooks.
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Comment dépasser la domination iTunes : les réponses plus ou moins convaincantes de Lala.com et NuTsie

iTunes est incontournable, c'est un fait qui agace plus d'un acteur dans l'industrie du disque.
Comment s'en débarasser ? Personne n'a, à ce jour, trouvé la réponse.
Donc, la question devient comment composer avec iTunes?
Beaucoup de programmes tentent de lui ajouter des composants, des services, etc... Certains tentent de s'appuyer sur certaines caractéristiques de ce logiciel incontournable sur la plate-forme Windows pour offrir de nouveaux services.

Premier tentative, NuTsie.
Ce service consiste à s'appuyer sur la bibliothèque musicale de l'internaute (qui techniquement est un simple fichier xml). En uploadant ce fichier xml vers le site de NuTsie celui-ci est en mesure de streamer votre musique sur votre téléphone mobile si les morceaux qui constituent votre bbliothèque sont également sur ses serveurs. Il faut installer un logiciel sur le téphone portable pour écouter la diffusion. Je n'aipas testé ce service dans la mesure où mon téléphone Sony Ericsson ne fait pas partie de la liste des 15 téléphnes supportés (essentiellement, Nokia et Samsung). Ensuite je doute que NuTsie possède les droits de diffusion de Pascal Comelade! L'entreprise déclare avoir les droits sur 500 000 morceaux (il y en a 5 millions sur iTunes). (Lire un article de USA Today sur un essai du service). NuTsie se comporte comme une web radio qui diffuse une playlist vers un mobinaute. C'est astucieux, mais on peine à comprendre comment cette société gagnera de l'argent. En vendant des profils d'utilisateurs ? Grâce à de la publicité en début de morceau ? On ne voit pas bien d'autant que les nouveaux téléphones embarquent aisément des cartes de stockage de 2Go (largement suffisante pour l'utilisteur moyen) et l'iPhone est un iPod.
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Seconde tentative, Lala.com.
L'idée consiste à offrir la possibilité d'accéder à sa bibliothèque iTunes depuis n'importe quel ordinateur dans le monde. Lala vous permet ensuite d'écouter vos morceaux. Bien, très bien se dit-on ! Sauf que... Sauf que c'est un peu plus compliquer que cela et plus problématique de notre point de vue et après un essai peu concluant. Explications:

Après téléchargement d'une application (lala player), votre bibliothèque est scannée et importée dans votre compte créé sur lala.com. et on se dit que tout est fini et que l'on profitera de sa musique chez n'importe qui. Mais il y a un gros mais. Il faut uploader sa musique !!!! Et la ça se complqiue singulièrment car lorsque l'on a comme moi plus de 5 000 morceaux à charger, cela est quasi impossible (24 Go!). En outre, le scan ne tient pas compte de certains morceaux. Sur 5093 morceaux dans ma bibliothèque, 4092 ont été identifiés. La différence : les morceaux achetés sur iTunes Music Store ! Assez limitatif du coup. En outre, je n'ai pas réussi l'upload (4% de morceaux uploadés et crash de lalaplayer). La société a obtenu de Warner Music le droit de vendre des albums digitals (pas de vente au morceau) et ceux-ci peuvent se charger directement dans l'iPod sans passer par iTunes. Autre possibilité la vente de ces CD aux membres de la communauté (mais qui achète encore des CD?).
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Cette tentative intéressante nous semble encore bien problématique techniquement et il y a de fortes chances qu'Apple ne reste pas inactive face à ce genre de contournement de son système iPod+iTunes. A suivre....
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Amazon disquaire : confirmé sans DRM !

Si certains doutaient de la disparition des DRM, Amazon a confirmé ce que les rumeurs annonçaient depuis six mois: l'ouverture d'un magasin en ligne de téléchargement. Et Amazon confirme que les morceaux vendus seront sans DRM. Outre EMI, la plate-forme accueillera 12 000 labels indépedants. La concurrence s'accroît donc et cela ravira les internautes. Apple devra réagir à une telle arivée car Amazon est un réel concurrent avec une puissance marketing importante, et une base installée de clients très forte.
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Quand le CEO d'eMusic défend son indépendance et son positionnement stratégique

Suite à la décision d'EMI de vendre sur iTunes des morceaux sans DRM, les spéculations vont bon train sur l'évolution du secteur. eMusic qui vend de la musique sans DRM depuis le début sous forme d'abonnement (lire ce que l'on écrivait sur eux il y a quelque temps) est donc un modèle qui attire les convoitises de certains, Amazon et d'autres; comme on l'apprend dans un entretien très intéressant au magazine Forbes. Lecture (en anglais) vivement conseillée, c'est par ici.
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Le marché du disque français toujours en déclin en 2006

Selon les données du SNEP, les ventes de disque sont toujours en déclin en 2006 (-10,7%, marché de gros HT). Les ventes de musique au format numérique progressent fortement mais ne représentent qu'une part marginale du total des ventes: 1,78% des ventes de détails, 2% des albums vendus. On est très loin d'un raz de marée numérique ! Il est intéressant de noter qu'au niveau des ventes de gros (revenus des éditeurs), les ventes sous format numérique représentent 5% de leur chiffre d'affaires. Les ventes de sonneries pour téléphones représentent un marché presque équivalent à celui des plate-formes de téléchargement légal: 20,5 millions d'euros contre 23,5 millions d'euros.
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Le marché du disque américain toujours en déclin en 2006

La RIAA a annoncé des chiffres de ventes en baisse pour l'année 2006 de -12,8%
Selon la RIAA, les ventes de CD avaient reculé de 8,1% en 2005. Les ventes de musique effectuées en ligne ont affiché une hausse de 74,4% à 878 millions de dollars.
Les téléchargements sur internet de chansons à l'unité ont progressé de 60% et ceux d'albums entiers de plus de moitié. Les ventes en ligne de sonneries pour téléphones portables se sont envolées de 83,7% à 774,5 millions. Comme on le constate, les ventes de musique au format numérique progresse fortement sans toutefois compenser la chute des ventes de CD. Avant de dresser un bilan complet pour 2006, il faut attendre la publication des données complètes pour mieux apprécier les évolutions du marché américain.
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La fin des DRM : c'est fait ! EMI & Apple commercialiseront des morceaux sans DRM

Comme nous l'avions pressentie dans cette news, la fin des DRM est belle bien effective. Apple et EMI viennent d'annoncer ce 2 avril la commercialisation du catalogue EMI sans DRM pour un prix plus élevé (1,20 euros contre 0,99 avec). Mais cette annonce cache également l'entrée en vigueur d'une tarification en fonction de la qualité de l'encodage : les fichiers sans DRM sont facturés 1,29 euros mais sont encodés en 256 kbs soit le double des morceaux actuels. Les amateurs de musique apprécieront. L'industrie du disque par le biais d'EMI vient de franchir une étape importante dans la recomposition de son modèle économique numérique.
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Une norme pour l'industrie du disque numérisée: DDEX

La numérisation de la musique entraîne de nouvelles formes d'interactions entre les acteurs de la filière. Afin de faciliter les échanges de données concernant les nouveautés, les ventes sur les plate-formes digitales, les acteurs ont établi une norme électronique: DDEX (Digital Data Exchange).
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DDEX regroupe les plus importants acteurs concernés par la distribution de contenus en ligne.
La première norme permet aux organisations souhaitant avoir leur contenu musical disponible dans le domaine numérique de communiquer aux fournisseurs de contenus en ligne les informations sur ces œuvres musicales et les enregistrements sonores correspondant.
Le message est connu sous le terme d’ERN (Electronic Release Notification Message Suite Standard).
La deuxième norme d’échange de données dénommée DSR (Digital Sales Report Message Suite), permet aux fournisseurs de contenus musicaux en ligne de transmettre des informations sur les ventes de musique réalisées par leur service aux maisons de disques et aux sociétés de gestion de droits musicaux afin qu’elles puissent à leur tour effectuer des paiements aux artistes et créateurs dont la musique est utilisée.
La troisième norme est le dictionnaire de données qui recense et explique les termes utilisés.
La quatrième norme permet d'identifier les acteurs de la chaîne de valeur.
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Le modèle de tarification de Zune Marketplace : la privatisation de la monnaie, les Microsoft-points

L'arrivée très prochaine du baladeur Zune de Microsoft est l'occasion pour Microsoft de mettre en place un système de paiement privé dénommé le Microsoft-Points. Ces points sont acquis par le consommateur par carte bancaire ou en achetant des carte prépayées de points. Ces points sont utilisables sur la plate-forme Zune ou sur la Xbox Marketplace. Il est intéressant de noté que deux modèles tarifaires sont proposés au consommateur: l'achat à 79 points le morceau ou l'abonnement à 14,99$ le mois. Microsoft semble donc hésiter sur le modèle tarifaire. Or, le modèle de la location mensuelle n'a jamais été un franc succès. Il va donc être intéressant de voir les résultats de cette plate-forme d'ici quelques mois.
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La très forte progression des ventes de musique digitale au niveau mondial

Selon l'IFPI, les ventes de musique continuent de diminuer au niveau mondial (-4% sur les 6 premiers mois de 2006). Mais les ventes de musique en ligne explosent: la progression est de 106% sur un an. Plus encore, les ventes représentent une part significative des ventes dans certains pays:
- 18% aux USA;
- 11% au Japon;
- 51% en Corée du Sud;
- 8% en Grande-Bretagne;
Il faut cependant noter que les ventes se font essentiellement par le canal du téléphone mobile dans ces pays. La part du téléphone mobile représente entre 80 et 60 % du total selon les pays avec une part de 85% au Japon et 64% aux USA. Dès lors, les revenus sont plutôt liés à l'achat de sonneries que de véritables morceaux de musique. La vente de sonneries est très lucrative pout les majors dans la mesure où les marges sont extrêmement élevées et le consommateur prêt à payer un prix sans rapport avec la durée et la qualité de ce qu'il achète contrairement à de la musique digitale disponible sur une plate-forme de téléchargement.
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Où en est le marché digital ?

Aux USA:
Selon les données du RIAA, les revenus des ventes en ligne de musique aux USA représentent 503,6 millions de $ sur un marché total de 12,27 milliards de $. Il faut rajouter à ses ventes les revenus issus des téléphones mobiles (sonneries, téléchargement de musique, kiosque). Ces ventes représentent un total de 421, 6 millions de $. Les ventes de produits musicaux numériques représentent donc au total 925,2 millions de $, soit 7,3% du chiffre d'affaires global de l'industrie américaines (source: RIAA)
En France:
En 2005, le marché de la musique en ligne détail TTC, en France, a représenté :
- 18.6 millions de titres téléchargés
- 15.7 millions d’euros de chiffre d’affaires (TTC)
Les ventes en ligne de singles représentent 25% des ventes totales de singles (en valeur). En valeur le téléchargement légal représente 1,2% du marché en France en 2005 (Source: SNEP)
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Vers une segmentation des canaux par type de musique?

A mesure que les ventes de musique en ligne progressent, à mesure que les ventes sur téléphone mobile progressent, il se dessinent peu à peu une certaine typologie des ventes de musique sur ces nouveaux canaux de distribution. En effet, les différents propos des maisons de disque conduisent à penser que le canal téléphone mobile permet de diffuser des "singles" auprès d'une cible jeune plus encline à l'achat spontané, le canal numérique des plate-formes légales s'adressent quant à lui aux catégories CSP+ entre 35-49 ans pour des artistes plus pointues (Coldplay est la meilleure vente 2005 France des canaux numériques), le canal physique s'adresse aux autres catégories et représente toujours 50% des ventes. On assiste donc à l'émergence d'une distribution multi-canaux permettant de toucher différentes cibles marketing de façon efficace et à moindre coût qu'une distribution unique.
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Le rapport de l'IFPI sur la distribution numérique

L'IFPI vient de publier une rapport disponible en français sur le site du SNEP sur la distribution numérique de la musique pour l'année en cours. Ce rapport fait un bilan des distributeurs dans les différents pays, la croissance des ventes en ligne et un bilan des poursuites juridiques à l'encontre des utilisateurs des réseaux P2P. Le rapport sans apporter de nouvelles informations constitue une bonne synthèse de cette question à fin 2005. Le rapport est disponible sur le site du SNEP.
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Les résultats de Warner montrent une progression du format numérique

Les résultats du 4eme trimestre de Warner montrent un retour progressif à la profitabilité. Hors éléments exceptionnels, le résultat est désormais positif.
Les ventes de produits numériques (53 millions de $) représentent 5,9% du chiffre d'affaires pour ce trimestre en progression de 20% par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre est a rapproché des résultats de EMI pour qui les ventes de produits numériques représentent 4,9% ce même trimestre contre 2,9% le trimestre précédent. Les maisons de disque commencent enfin à réaliser le fait que ce canal est beaucoup plus rentable que les ventes physiques.
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