Résultats de sociétés
L'inoxydable domination de l'iPod sur le marché mondial du baladeur numérique
01/05/2007 14:20
Alors que les compétiteurs (Microsoft, Sony,
Creative, etc...) peinent à déloger Apple de sa
première place, Apple a une fois de plus annoncé des
résultats très impressionnants quant aux ventes
d'iPod et de morceaux sur le site iTunes Music Store
pour son second semestre de l'exercice fiscal 2007.
Les ventes cumulées s'approchent désormais des 100
millions d'unités vendues depuis les lancement du
produit début 2003 (voir graphique 1 ci-dessous). Il
faut toutefois noter la baisse du prix moyen de
l'iPod avec l'arrivée des iPod shuffle et nano: le
prix moyen d'un iPod s'établit à 160 $ sur ce
trimestre contre 200$ il y a un an.
Graphique 2: Prix moyen d'un iPod
Si l'on examine les ventes de l'iTunes Music Store, celles-ci progressent d'un trimestre à l'autre et de façon assez régulière (cf. graphique 3). En revanche, si on s'intéresse au nombre de morceaux achetés sur iTunes que l'on trouve sur les iPods en circulation, celui-ci ne cesse de diminuer. D'une moyenne de 20 morceaux environ au lancement du magasin en ligne, au second semestre 2007, le nombre moyen de morceaux achetés sur iTunes a été divisé par 3* (cf graphique 4). Autrement dit, les ventes d'iPod n'alimentent pas autant que l'on aurait pu le penser les ventes d'iTunes Music Store et réciproquement. Les nouveaux acheteurs d'iPod transfèrent leur discothèque numérique existante sans acquérir beaucoup de morceaux sur iTunes Music Store, soit les offres alternatives comme eMusic commencent à alimenter les iPods (eMusic vend des morceaux sans DRM). On comprend un peu mieux pourquoi Steve Jobs est prêt à abandonner les DRM. Son produit s'étant largement imposé, les concurrents, n'arrivant pas à rivaliser avec Apple, Steve Jobs peut déconnecter l'iTunes Music Store et l'iPod sans trop de crainte au plan commercial.
Graphique 3: Evolution du chiffre d'affaires de l'iTunes Music Store
Graphique 4: nombre moyen de morceaux par iPod en circulation
Source: Données officielles Apple Inc., disponibles ici.
* Les données publiées par Apple Inc. restent très générales et les données concernant l'iTunes Music Store sont très approximatives (les produits accessoires de l'iPod y sont inclus). Les calculs proposées ici ne sont donc que des approximations et ne peuvent être considérées comme des données réelles.
Graphique 1 : les ventes d'iPod depuis son
lancement

Graphique 2: Prix moyen d'un iPod

Si l'on examine les ventes de l'iTunes Music Store, celles-ci progressent d'un trimestre à l'autre et de façon assez régulière (cf. graphique 3). En revanche, si on s'intéresse au nombre de morceaux achetés sur iTunes que l'on trouve sur les iPods en circulation, celui-ci ne cesse de diminuer. D'une moyenne de 20 morceaux environ au lancement du magasin en ligne, au second semestre 2007, le nombre moyen de morceaux achetés sur iTunes a été divisé par 3* (cf graphique 4). Autrement dit, les ventes d'iPod n'alimentent pas autant que l'on aurait pu le penser les ventes d'iTunes Music Store et réciproquement. Les nouveaux acheteurs d'iPod transfèrent leur discothèque numérique existante sans acquérir beaucoup de morceaux sur iTunes Music Store, soit les offres alternatives comme eMusic commencent à alimenter les iPods (eMusic vend des morceaux sans DRM). On comprend un peu mieux pourquoi Steve Jobs est prêt à abandonner les DRM. Son produit s'étant largement imposé, les concurrents, n'arrivant pas à rivaliser avec Apple, Steve Jobs peut déconnecter l'iTunes Music Store et l'iPod sans trop de crainte au plan commercial.
Graphique 3: Evolution du chiffre d'affaires de l'iTunes Music Store

Graphique 4: nombre moyen de morceaux par iPod en circulation

Source: Données officielles Apple Inc., disponibles ici.
* Les données publiées par Apple Inc. restent très générales et les données concernant l'iTunes Music Store sont très approximatives (les produits accessoires de l'iPod y sont inclus). Les calculs proposées ici ne sont donc que des approximations et ne peuvent être considérées comme des données réelles.
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