distribution Numérique
Les nouvelles façons de consommer de la musique en ligne
11/02/2008 16:40 Filed in: Distribution
Nouveaux acteurs | Distribution
Numérique
Le Monde du 11 Février 2008 au travers d'un article intitulé "Les
nouvelles façons de choisir sa musique sur
Internet" retrace les différentes modalités qui
commencent à poindre et dont nous nous faisions
l'écho dans cet
article.
|
La fin des DRM se confirme pour 2008
05/01/2008 13:02 Filed in:
Droits numériques et protection des
auteurs | DRM
Après EMI, Warner et Universal Music, il semblerait
que Sony BMG se plie également à la décision
d'abandon des DRM. Si l'on peut se réjouir d'une
telle décision pour le confort d'utilisation que cela
va apporter au client final, il semble
malheureusement que ce genre de décision arrive bien
trop tardivement ! L'iPod est disponible depuis 2001
et Napster est apparu en 1995! Une décennie, c'est le
temps que cette industrie aura mis pour commencer à
comprendre les tenants et les aboutissants de la
recompostion de la chaîne de valeur. La structure
oligopolistique de cette indutrie y a été pour
beaucoup et il n'est pas certain que la perennité
soit encore assurée pour cette industrie.
Apple signe un accord de distribution avec Radiohead !
05/01/2008 12:45 Filed in: Distribution
Nouveaux acteurs | Distribution
Numérique
Selon la Tribune, reprenant une
information du Times, Radiohead auait signé un
contrat avec Apple pour la distribution de
son album "In Rainbows". Celui-ci avait été mis
à disposition en téléchargement directemetn sur
un site Interent appartenant au groupe. Les
internautes pouvaient payer ce qu'ils voulaient
selon la logique "name your price". Selon les
informations disponibles, 1,3 millions de
téléchargement auraient été constatés pour un
prix moyen de 4 £. L'album est téléchargement
payant sur iTunes (France et autres Stores) au
format iTunes Plus (sans DRM) au prix de
9,99€!
Ce fait est assez significatif des évolutions de l'industrie du disque pour deux raisons:
- distribuer de la musique sur Internet est un métier en soi et Apple le démontre. Le point intéressant est le fait que le groupe puisse se passer de la maison de disque.
- Radiohead peut se passer de maison de disque car sa réputation est faite. les investissements marketing effectués par EMI (leur précédente maison de disque) ont produit leur effet. Il est certain qu'Apple ne signera pas des débutants. Par conséquent, à moins qu'Apple n'intégre la chaîne de valeur et se mette à la production, il y a peu de chance de voir ce type d'accod se multiplier.
Ce fait est assez significatif des évolutions de l'industrie du disque pour deux raisons:
- distribuer de la musique sur Internet est un métier en soi et Apple le démontre. Le point intéressant est le fait que le groupe puisse se passer de la maison de disque.
- Radiohead peut se passer de maison de disque car sa réputation est faite. les investissements marketing effectués par EMI (leur précédente maison de disque) ont produit leur effet. Il est certain qu'Apple ne signera pas des débutants. Par conséquent, à moins qu'Apple n'intégre la chaîne de valeur et se mette à la production, il y a peu de chance de voir ce type d'accod se multiplier.

Nokia, Apple: où est l'industrie musicale ?
27/12/2007 21:24 Filed in: Distribution
Nouveaux acteurs | Distribution
Numérique
A en croire le site Macgénération, Nokia aurait proposé à Apple de
rendre accessible iTunes sur OVI dont nous
parlions dans le bilan de l'année 2007!
Dans ce débat, Nokia parle à Apple. Où sont les maisons de disque ? Disparues ? Il semblerait bien que oui. Cela en dit long sur le futur de l'industrie musicale
Dans ce débat, Nokia parle à Apple. Où sont les maisons de disque ? Disparues ? Il semblerait bien que oui. Cela en dit long sur le futur de l'industrie musicale
.
Bilan de l'année 2007 pour l'industrie musicale
26/12/2007 16:27 Filed in: Marché
français |
Modèle d'affaires dans l'industrie du
disque |
Droits numériques et protection des
auteurs | Distribution
Numérique
Après trois mois d'absence sur ce blog (du fait de ma
mission au Ministère de l'enseignement supérieur et
de la recherche), il est temps de dresser un bilan de
cette année 2007 pour l'industrie musicale.
Le marché mondial reste très déprimé et les ventes de musique numérique ne compensent pas (malgré leur progression) la chute des ventes physiques.
En revanche, les revenus liés au spectacle vivant continuent de croître tant aux USA qu'en Europe. Plusieurs maisons de disque ont acquis des tourneurs tant cette activité semble constituer une alternative en termes de source de revenus.
L'année 2007 aura été marquée par l'abandon des DRM par plusieurs maisons de disques, dont EMI qui au travers de la plate-forme d'Apple propose des morceaux et des albums dans des formats sans DRM et encodés avec meilleur niveau de qualité(iTunes +). Du coup les morceaux sont vendus 1,29€ au lieu de 0,99€. L'arrivé d'Amazon.com aux USA sur le marché de la vente numérique sans DRM n'a pas encore donné des signes de basculement définitif vers des formats libres de restrictions d'usage. La vraie question des DRM est en fait totalement polluée par la volonté des majors de se défaire de la suprématie totale d'Apple sur le marché numérique. En effet, Universal Music a annoncé la vente de musique sans DRM mais pas sur la plate-forme iTunes. L'abandon des DRM par les majors ressemble plus à la volonté de mettre fin à la domination d'Apple en offrant la possibilité aux clients de charger leur musique dans n'importe quel lecteur digital portable plutôt que d'abandonner définitivement les DRM pour faciliter la vie des utilisateurs.
L'année 2007 marque aussi la montée en puissance des réseaux téléphoniques mobiles dans la distribution de la musique sous format électronique. A cet égard, l'arrivée de Nokia comme acteur majeur de ce marché laisse présager des luttes sans merci pour le partage de la valeur ajoutée dans ce secteur. Il n'est pas certain que ce sont les majors qui en sortiront vainqueurs tant le contrôle du client final sera le maillon clé de la réussite. Les acquisitions de l'année 2007 de Nokia pour construire une offre de services en ligne - OVI- montre bien la détermination des construteurs pour capter la valeur ajoutée liée à la musique. Les opérateurs mobiles tentent également de s'approprier une partie de la rente en investissant dans la production de musique comme SFR en France. L'arrivée d'Apple avec l'iPhone complique encore un peu le modèle économique de ce type de distribution puisque le constructeur californien exige qu'une partie de la facture lui soit reversée. Pour la musique, Apple parie sur le wi-fi (inclus dans l'iPhone) pour le téléchargement depuis son iTunes Music Store et tente ainsi de contourner les opérateurs mobiles et leurs plate-formes.
Enfin, l'année 2007 est surtout l'année où le marché du jeu vidéo a égalé le marché mondial de la musique selon un article du Monde en date du 27 décembre. Cette évolution, jamais réellement prise en compte par les industriels du disque, traduit bien les évolutions dans la consommation des biens culturels de divertissement. L'industrie du disque a été incapable de s'adapter à cette évolution et de lui apporter une réponse quelconque. Aujourd'hui, l'industrie du jeu-vidéo innove, particuièrement Nintendo, et attire des nouveaux clients vers ce loisir (adultes, personnes âgées, femmes). Il est à craindre que l'industrie du disque ne soit balayée à terme par cette industrie bien plus puissante et au modèle économique très controlé (maîtrise technologique des consoles, licences, brevets, innovation).
L'avenir de l'industrie musicale s'est considérablement assombri en 2007 tant les nouveaux acteurs ont pris pied dans cette industrie.
L'année 2008 sera vraisemblablement une année charnière pour certaines maisons de disque et une année de consolidation avec des rachats et des acquisitions.
Le marché mondial reste très déprimé et les ventes de musique numérique ne compensent pas (malgré leur progression) la chute des ventes physiques.
En revanche, les revenus liés au spectacle vivant continuent de croître tant aux USA qu'en Europe. Plusieurs maisons de disque ont acquis des tourneurs tant cette activité semble constituer une alternative en termes de source de revenus.
L'année 2007 aura été marquée par l'abandon des DRM par plusieurs maisons de disques, dont EMI qui au travers de la plate-forme d'Apple propose des morceaux et des albums dans des formats sans DRM et encodés avec meilleur niveau de qualité(iTunes +). Du coup les morceaux sont vendus 1,29€ au lieu de 0,99€. L'arrivé d'Amazon.com aux USA sur le marché de la vente numérique sans DRM n'a pas encore donné des signes de basculement définitif vers des formats libres de restrictions d'usage. La vraie question des DRM est en fait totalement polluée par la volonté des majors de se défaire de la suprématie totale d'Apple sur le marché numérique. En effet, Universal Music a annoncé la vente de musique sans DRM mais pas sur la plate-forme iTunes. L'abandon des DRM par les majors ressemble plus à la volonté de mettre fin à la domination d'Apple en offrant la possibilité aux clients de charger leur musique dans n'importe quel lecteur digital portable plutôt que d'abandonner définitivement les DRM pour faciliter la vie des utilisateurs.
L'année 2007 marque aussi la montée en puissance des réseaux téléphoniques mobiles dans la distribution de la musique sous format électronique. A cet égard, l'arrivée de Nokia comme acteur majeur de ce marché laisse présager des luttes sans merci pour le partage de la valeur ajoutée dans ce secteur. Il n'est pas certain que ce sont les majors qui en sortiront vainqueurs tant le contrôle du client final sera le maillon clé de la réussite. Les acquisitions de l'année 2007 de Nokia pour construire une offre de services en ligne - OVI- montre bien la détermination des construteurs pour capter la valeur ajoutée liée à la musique. Les opérateurs mobiles tentent également de s'approprier une partie de la rente en investissant dans la production de musique comme SFR en France. L'arrivée d'Apple avec l'iPhone complique encore un peu le modèle économique de ce type de distribution puisque le constructeur californien exige qu'une partie de la facture lui soit reversée. Pour la musique, Apple parie sur le wi-fi (inclus dans l'iPhone) pour le téléchargement depuis son iTunes Music Store et tente ainsi de contourner les opérateurs mobiles et leurs plate-formes.
Enfin, l'année 2007 est surtout l'année où le marché du jeu vidéo a égalé le marché mondial de la musique selon un article du Monde en date du 27 décembre. Cette évolution, jamais réellement prise en compte par les industriels du disque, traduit bien les évolutions dans la consommation des biens culturels de divertissement. L'industrie du disque a été incapable de s'adapter à cette évolution et de lui apporter une réponse quelconque. Aujourd'hui, l'industrie du jeu-vidéo innove, particuièrement Nintendo, et attire des nouveaux clients vers ce loisir (adultes, personnes âgées, femmes). Il est à craindre que l'industrie du disque ne soit balayée à terme par cette industrie bien plus puissante et au modèle économique très controlé (maîtrise technologique des consoles, licences, brevets, innovation).
L'avenir de l'industrie musicale s'est considérablement assombri en 2007 tant les nouveaux acteurs ont pris pied dans cette industrie.
L'année 2008 sera vraisemblablement une année charnière pour certaines maisons de disque et une année de consolidation avec des rachats et des acquisitions.
Amazon MP3 arrive aux USA, Virgin Digital s'arrête !
25/09/2007 21:48 Filed in: Nouveaux
acteurs | Ventes en
ligne de musique

Amazon a ouvert son magasin en ligne de musique. Les téléchargements se font au format mp3 et sont donc utilisables sur n'importe quel baladeur numérique. ils sont encodés en 256 kb et les tarifs sont assez agressifs pour un catalogue annoncé de 2 millions de morceaux. Cette offre pour l'instant accessible uniquement aux USA risque de faire une sérieuse concurrence à l'iTunes Music Store qui ne vend des morceaux accessibles uniquement sur iPod. Cela est parfait pour le consommateur qui accède enfin à une offre sans DRM à des prix corrects. On attend la réaction d'Apple à l'arrivée de ce concurrent sérieux.
Dans le même temps on apprend la fin de Virgin Digital qui jette l'éponge après plusieurs années à essayer de se frayer une existence dans le monde de la musique digitale. Cette coïncidence pour troublante qu'elle soit, illustre toutefois une loi des marchés supportés par des réseaux numériques: sans marque forte, il est très difficile d'exister de façon pérenne.
