Nokia rachète Loudeye

Le constructeur de mobiles Nokia rachète la société américaine Loudeye, spécialiste du téléchargement de musique. La transaction se monte à 60 millions de dollars. Loudeye fournit ses plates-formes de téléchargement en marque blanche aux portails internet et aux opérateurs mobiles. Elle dispose d'accords avec toutes les majors du disque et de nombreux labels indépendants, ce qui lui a permis de constituer un catalogue de 1,6 million de titres. En juin 2004, elle avait racheté la société britannique OD2 pour 38,6 millions de dollars, l'une des premières à proposer en Europe une plate-forme de téléchargement payant.

Pour Nokia, «le combiné mobile multifonctions deviendra le moyen préféré pour écouter de la musique». Le fabricant finlandais entend donc «suivre cette tendance», en intégrant une plate-forme de téléchargement avec du contenu directement sur ses mobiles. Il affirme avoir vendu plus de 15 millions de combinés intégrant un lecteur MP3 au second trimestre 2006.

Loudeye était déjà le partenaire privilégié de Nokia depuis 2004, pour le développement de cette plate-forme. La transaction doit être définitivement conclue d'ici la fin de l'année

Source : NouvelObs.com

Ce rachat traduit bien l'arrivée des opérateurs mobiles comme des distributeurs incontournables dans l'indutrie musicale. Les constructeurs tentent de contourner les opérateurs en cosntruisant leur propre plate-forme de téléchargement et en propsoant des services de téléchargement liés à leur terminaux, comme SonyEricsson. La capacité troujours plus importante des téléphone mobiles, qui égale celle des iPods ou lecteurs MP3, en fait des terminaux idéaux pour les jeune, gros consommateur de musique. reste à savoir, si ceux-ci accepteront de payer des morceaux plus d'un euro pièce alors qu'ils continuent à télécharger illégalement sur leur PC!
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La loi DADVSI adoptée en France et en partie amendée par le conseil constitutionnel

Août 2006 - La saga DADVSI est presque terminée en France après que le Sénat et le Parlement on adopté fin juin un texte très favorable à l'industrie du disque et restreignant très fortement le droit à la copié privée, qui de fait disparaît dans la mesure où la loi légalise les protections anti-copies et pénalisent lourdement les contrevenants. Afin de mettre fin au monopole d'Apple dans la distribution numérique, la loi a tenté d'imposer l'interopérabilité aux industriels. Mais le Conseil consitutionnel a rejeté cet article dans la mesure où livrer les codes des DRM revient à violer la propriété intellectuelle des industriels.
Il n'est pas certain qu'en l'état la loi change réellement la situation économique des industries du spectacle qui sont soumises à une révolution technologique et commerciale sans précédent. La loi renvoie beaucoup de points à l'appréciation d'une future commission qui se chargera d'appliquer la loi. Autant dire que pour l'instant, cette loi ne règle rien, et réduit encore un peu plus les droits des consommateurs (fin de la copie privée).
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EMI-Warner : pas de fusion en vue !

Juillet 2006 - EMI tente toujours de se rapprocher d'un autre major, mais en vain. Après la fusion Sony-BMG, EMI se retrouvait dans une situation délicate. La tentation était grande de fusionner avec Warner, ce qu'EMI s'est empressé de tenter de réaliser une telle fusion. Warner vient de rejeter les dernières offres faites par EMI qui valorisaient Warner à 4,6 milliards de $.
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